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Le circuit de Nevers Magny-Cours a fait sa première apparation au calendrier WorldSBK en 1991 mais n’est un régulier du Championnat que depuis 2003. La piste française a vu plusieurs pilotes décrocher la couronne mondiale et des courses époustouflantes. Sur cette piste où les héros locaux donnent le meilleur d’eux-mêmes, avec une météo toujours incertaine, les souvenirs sont innombrables. Worldsbk.com vous a fait un petit résumé des moments marquants de ces cinq dernières années sur le circuit français. 

 

2014 - Consignes d’équipe.

 

Le Championnat WorldSBK 2014 se jouerait jusqu’à la fin de la saison, lors de l’épreuve finale à Losail, mais avant cela, le rendez-vous de Magny-Cours allait laisser place à quelques chamboulements. Lors de la Course 1, Marco Melandri dirigeait les hostilités pendant la majeur partie de la course, avant de ne laisser les commandes à son coéquipier, Sylvain Guintoli, à trois tours de la fin, une aide cruciale pour le Français qui espérait s’adjuger le titre à la fin de la saison. Un peu plus loins derrière les deux hommes, un autre pilote local, Loris Baz, était lui aussi forcé de laisser passer son coéquipier Tom Sykes, alors leader du Championnat, certainement suite à des consignes d’équipe. 

 

Cependant, les choses ne se déroulaient pas aussi simplement durant la course de dimanche. Melandri s’adjugeait la victoire, après avoir ignoré les consignes de son panneautage lui indiquant de rendre une position. Heureusement pour Guintoli, cela ne l’empêchait pas de décrocher le titre de Champion du Monde en enregistrant le doublé à Losail, à cette date ses deux dernières victoires en WorldSBK.  

 

2015 - Un podium pour Guintoli.

 

Sylvain Guintoli retrouvait son épreuve nationale un an plus tard à Magny-Cours, cette fois au sein de l’équipe Pata Honda où il passait une annéen difficile. Le pilote français espérait offrir un beau spectacle à ses fans et s’élançait depuis la deuxième ligne sur la grille. Il devait alors en découdre avec Jonathan Rea, Tom Sykes, Chaz Davies, Leon Haslam et son propre coéquipier, Michael van der Mark. le Français parvenait finalement à se hisser sur la troisième marche du podium, derrière Rea et Sykes. Ce serait son dernier pendant plus d’un an, avant de terminer troisième à Losail avec Yamaha. 

 

2016 - Double plaisir pour Davies. 

 

L’année 2016 était marquée par la domination de Jonathan Rea, mais en fin de saison, Chaz Davies parvenait à tenir tête au Nord-Irlandais pour repousser la lutte au titre jusqu’à la dernière manche de la saison. En France, il enregistrait les deux victoires, lui permettant de se maintenir dans les standings avec l’espoir de décrocher le titre à la fin de l’année. Ce fut finalement Rea qui s’emparait de la couronne pour la deuxième année consécutive, mais Davies avait toutefois prouvé qu’il était un concurrent sérieux pour le titre pour les saisons à venir. Le Britannique pourrait-il tirer son épingle du jeu cette année sur le circuit français ?  

 

2017 - Troisième titre pour Rea.

 

En 2017, la saison touchait à sa fin et  l’avant dernier round européen du calendrier offrait à Jonathan Rea de décrocher le troisième titre WorldSBK de sa carrière. Ce fut chose faîte, dès la Course 1 du samedi, inscrivant au passage un nouveau record, car personne avant le Nord-Irlandais n’avait enregistré trois titres WorldSBK consécutifs dans l’histoire du Championnat. Il ne s’arrêtait toutefois pas là , et un an plus tard, il était une nouvelle fois couronné sur le circuit de Nevers Magny-Cours. 

 

2018 - L’histoire s’écrit en WorldSSP300.

 

De nombreux records sont tombés sur le circuit français de Magny-Cours, dont celui établi par Ana Carrasco qui prenait la piste avec sa première occasion de décrocher le titre, mais depuis la 25e place sur la grille, l’entreprise n’allait pas être évidente pour la pilote espagnol. Et pourtant, au terme d’un dernier tour incroyable, elle se classait à la 13e place tandis qu’aux avant-postes, Mika Perez menait la course, laissant présager qu’il s’adjugerait la couronne mondiale devant Carrasco. Cependant, c’est Dani Valle qui passait la ligne d’arrivée en vainqueur, privant Perez de la victoire te du titre, la 13e position de Carrasco s’avérant suffisante pour que la jeune espagnol entre dans l’histoire en devenant la première femme à remporter un Championnat du Monde FIM en solo. Cette année, elle devra tout faire pour empêcher le sacre de Manuel Gonzalez en France pour conserver une chance de décrocher une deuxième couronne mondiale au Qatar. 

 

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